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Jun 13, 2023

Durite de liquide de refroidissement éclatée : "J'avais des pièces de rechange pour tout sauf ça"

Edward Vivian subit un éclatement du tuyau de liquide de refroidissement alors qu'il naviguait de Guernesey à

Edward Vivian fait l'expérience d'un tuyau de liquide de refroidissement éclaté alors qu'il navigue de Guernesey à Plymouth dans des conditions qui se détériorent

Aucun tuyau de rechange ne signifiait un patch temporaire pour fixer le tuyau à l'aide de mastic de plombier et de ruban de caoutchouc fusionné. Crédit : Edward Vivian

Durite de liquide de refroidissement éclatée : "J'avais des pièces de rechange pour tout sauf ça"

Chaque année, un petit groupe de marins enthousiastes de Fowey et des ports environnants tentent de s'aventurer à l'étranger, écrit Edward Vivian.

Le voyage FOGOF (Fowey Goes Foreign) dure depuis plusieurs années et chaque fois nous essayons d'inclure une navigation stimulante et éducative.

Il s'agit le plus souvent d'accès intéressants aux ports bretons, de traversées nocturnes de la Manche ou encore de manœuvres de promontoires et de courses de marée.

Les restrictions COVID-19 et les nouvelles règles régissant l'accès aux ports français nous en dissuadant, le voyage FOGOF 2021 était prévu pour le seul lieu "étranger" évidemment à portée de main.

Le bailliage de Guernesey a ouvert ses portes aux yachts de passage le 1er juillet, alors, avec quatre autres bateaux de Cornouailles, nous avons décidé d'en profiter et de battre les foules.

Nous, sur Déjà Vu, mon Beneteau Oceanis 381, étions en mer depuis plus de deux semaines, initialement en direction de l'ouest avec plusieurs jours dans les îles Scilly.

Victoria Marina à St Peter Port est bien abritée et était une bonne base pour les équipages du FOGOF. Crédit : Graham Snook/Yachting Monthly

Nous avons profité d'un temps de navigation fantastique, avons retrouvé le pied marin et ressenti un sentiment de liberté bienvenu après une longue année sous restrictions.

Comme la plupart des autres yachts du groupe, nous avons d'abord navigué vers l'est pour raccourcir la traversée de la Manche.

Tôt le 1er juillet, les trois membres d'équipage de Déjà Vu et moi-même sommes partis pour un voyage très bénin depuis Dartmouth, en arrivant à St Peter Port, après avoir passé presque toute la traversée à moteur.

La Manche post-COVID-19 sans autres voiles à l'horizon était étrangement calme. L'arrivée et le dédouanement pour les règles COVID-19 ont été relativement simples, commençant sur un « ponton de quarantaine » avant d'être contrôlés par les autorités locales et d'être libérés pour entrer dans la marina de Victoria.

Déjà Vu amarré à St Peter Port sur le ponton de quarantaine

Un bon week-end a été passé par tous, y compris le dîner traditionnel prévu pour les équipages dans une auberge locale et très accueillante, ainsi qu'une fête sur le ponton et des chants de chants de marins. Tout était lumineux pour un voyage de retour agréable.

Certains membres du groupe ont décidé de rester et d'explorer d'autres îles du bailliage. Nous devions retourner en Angleterre pour un certain nombre de raisons, ce qui signifiait que nous devions prévoir de nous diriger vers le nord dimanche au plus tard.

L'un des membres de l'équipage a dû partir de Guernesey et a pris l'avion pour rentrer chez lui, nous laissant tous les trois partis pour retourner à Plymouth.

Les prévisions météorologiques prévoyaient une détérioration des conditions à partir de midi dimanche avec des coups de vent potentiels lundi, nous avons donc décidé de partir pour notre étape vers Plymouth tôt dimanche, en partant à 05h00 en bateau à moteur pour faire rouler les milles sous la quille aussi vite que possible. .

Trois heures et les vents commençaient à forcir, tout comme la mer. Nous avons pris un double ris tôt avec des vents régulièrement entre 17 et 21 nœuds – mieux vaut prévenir que guérir.

J'étais à la barre avec l'un des membres de l'équipage et l'autre rattrapait son sommeil en dessous.

Tout semblait bien se passer lorsque le voyant de surchauffe moteur s'est allumé. J'ai rapidement arrêté le moteur, j'ai remis la barre à Philpy, l'autre membre d'équipage sur le pont, et j'ai jeté un coup d'œil en dessous.

La mer et le vent ont commencé à se forger alors que l'équipage de Déjà Vu naviguait vers Plymouth

De la vapeur jaillissait du compartiment moteur et en y regardant de plus près, j'ai repéré un tuyau de liquide de refroidissement manifestement éclaté de l'échangeur de chaleur.

Du liquide de refroidissement et de l'eau se déversaient dans les cales.

Les voiles étaient levées et nous avancions bien, nous avons donc pu continuer en toute sécurité, tandis que l'ancien membre d'équipage endormi et moi avons façonné un correctif temporaire sur le tuyau à l'aide de mastic de plombier et de ruban de caoutchouc amalgamé. Pas de tuyau de rechange cependant !

J'avais des pièces de rechange pour tout, mais pas ces durites de refroidissement.

Nous avons redémarré le moteur pour tester et bien que le patch ait tenu, nous n'étions pas convaincus qu'il durerait très longtemps.

La décision était de continuer et de terminer le voyage de retour à Plymouth et d'utiliser le moteur uniquement lorsque nous étions très proches du quai.

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Tout l'équipage s'accrochait lorsqu'il était dans le cockpit et se relayait à la barre. Bientôt, un ris supplémentaire est entré, et avec les deux tiers du génois enroulé, nous nous sommes retrouvés à nous diriger vers d'énormes rouleaux de plus de 3 m, certains se cassant.

Les vents avaient maintenant augmenté entre 27 et 32 ​​nœuds; plus que confortable, bien que nous ayons tous déjà affronté des vents plus forts. Avec la combinaison des vagues également, nous étions généreusement battus par le temps et nous ne nous sentions vraiment pas en sécurité de descendre sans risquer d'être ballottés.

Rattraper le sommeil avant que le temps ne tourne

À un moment donné, Andy, le propriétaire expérimenté d'un autre bateau, a décidé de mettre le cap pour que nous puissions tous prendre une brève pause et une pause naturelle bien méritée. Les têtes n'étaient pas un bon endroit à visiter.

Avec un peu de génois reculé et la barre à fond, nous nous sommes installés dans un bref répit. Plusieurs grands navires commerciaux ont été vus et un couple nous a demandé de changer de cap pour aller derrière eux.

Une combinaison de vent, de mer et de marée nous a poussés à l'est du point de départ, et avec la direction du vent, a fait un voyage de navigation très fastidieux et long de 20,5 heures, dont près de sept heures de retour devant les différents promontoires autour du point de départ. et vers le port sûr.

Le plan de passage original estimait un voyage de 15 heures pour un voyage d'environ 87 milles.

Start Point était un spectacle bienvenu, mais le vent, la mer et la marée avaient poussé Déjà Vu à l'est du promontoire, et il a fallu près de sept heures à l'équipage pour récupérer les milles. Crédit : Edward Vivian

Enfin, peu après 01h00, la pluie tombant juste pour ajouter à notre misère, nous avons glissé à travers le pont dans le détroit de Plymouth sous génois uniquement, avons démarré le moteur avec anxiété et nous nous sommes doucement dirigés vers Mayflower Marina, nous sommes amarrés juste au moment où le patch du tuyau a échoué et le moteur a de nouveau surchauffé.

Épuisés et sans avoir mangé pendant près de 24 heures et un peu déshydratés, avec la cabine en désordre (on aurait dit que tout avait été soulevé et juste vidé) et mouillé par deux chargements d'eau et de liquide de refroidissement qui traînaient dans les cales, nous avons frappé notre couchettes sans penser à rien d'autre qu'à nettoyer le matin après un sommeil bien mérité avant les douches et un petit déjeuner copieux.

Cela avait été une introduction pointue à la navigation de manière traditionnelle, et nous sommes tous rentrés chez nous avec une admiration accrue pour les aventuriers de la voile du passé qui faisaient cela comme la norme sans moteurs et confrontés à des conditions bien pires.

Pour la plupart des marins, transporter des flexibles formés de remplacement spécifiques à chaque flexible OEM sur le moteur serait exagéré, mais heureusement, les pressions relativement basses dans les flexibles de refroidissement signifient qu'une réparation temporaire est généralement une option viable.

Si votre moteur a beaucoup de durites toutes du même diamètre, portez certainement une longueur de cette taille.

Une scie à métaux junior coupe bien le caoutchouc du tuyau et prend peu de place dans la boîte à outils.

Rescue Tape est utile à conserver dans votre boîte à outils pour les réparations d'urgence comme un tuyau de liquide de refroidissement éclaté

Assurez-vous que votre moteur est équipé de colliers de serrage en acier inoxydable et emportez quelques pièces de rechange pour couvrir toutes les tailles. Si un tuyau fuit en se fissurant à la toute fin, y a-t-il suffisamment de tuyau lâche pour le raccourcir de quelques centimètres et le rattacher ?

C'est la réparation la plus facile de toutes si vous pouvez vous en tirer. Dans la mesure du possible, retirez le tuyau du moteur pour le réparer. Attendez quelques minutes jusqu'à ce que les flexibles soient suffisamment refroidis pour être touchés avant de les retirer.

Dans ce cas, à l'avant du moteur et avec un seul collier de serrage à chaque extrémité à retirer, ce coude court du tuyau de l'échangeur de chaleur aurait pu être retiré en une minute ou deux.

Avant d'essayer de réparer le tuyau, nettoyez soigneusement et dégraissez l'extérieur avec des diluants ou de l'acétone - cela vaut la peine d'en avoir une petite quantité à bord pour une multitude d'autres travaux.

Edward Vivian (à gauche), le propriétaire cornouaillais et skipper de Déjà Vu, a près de 60 ans d'expérience de navigation en dériveurs et en croiseurs. Son équipage comprenait Philby, un transatlantique et Andy, un autre propriétaire de bateau et marin expérimenté.

Utilisez du ruban de silicone auto-amalgamant, tel que Rescue Tape, en suivant les instructions, en l'étirant à deux fois sa longueur au fur et à mesure que vous l'appliquez et en gardant au moins 50 % de chevauchement.

Ce ruban adhésif double face a un revêtement en plastique transparent que vous déroulez lors de l'application ; avoir un assistant couper et retirer ce revêtement au fur et à mesure est très pratique.

Effectuer la réparation des durites à la table à carte ou dans le cockpit est environ cent fois plus facile que d'essayer de le faire la tête dans le moteur.

Bien que cette bande doive fusionner en une réparation complète, elle peut commencer à se défaire, alors appliquez des attaches de câble en plastique sur la réparation, en particulier sur les éventuelles extrémités lâches.

Assurez-vous que le système de refroidissement est correctement rempli et amorcé/purgé d'air avant de redémarrer le moteur si, comme dans ce cas, c'est la partie du circuit fermé qui a la fuite.

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