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Apr 16, 2023

Voici comment j'ai traité les imperfections de mon collecteur préféré

Le collecteur de ma Dodge Charger de 1969 avait besoin d'une aide sérieuse pour être à la hauteur des apparences.

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Passer à une configuration à plusieurs carburateurs sur ma voiture de projet Dodge Charger de 1969 a été l'une de mes améliorations préférées à ce jour. Il a apporté des améliorations majeures par rapport à la configuration à un seul plan que j'utilisais précédemment, mais cela ne signifie pas qu'il a été parfait. J'ai passé beaucoup de temps à régler le truc, mais je n'ai jamais réussi à le faire correctement.

La préoccupation la plus notable a été la banque côté conducteur toujours riche. Même en reflétant la combinaison de jets qui fonctionnait parfaitement pour le côté passager, puis en l'inclinant, je n'ai jamais pu la nettoyer. J'ai décidé de mieux regarder les choses en m'attaquant à un travail qui supprimait l'admission du moteur. Je n'étais pas préparé à ce que j'ai trouvé. Eh bien, je l'étais, mais vous voyez ce que je veux dire.

Entre les deux carburateurs se trouvait un énorme morceau d'aluminium qui a été laissé dans le processus de coulée. Il était déchiqueté, il était moche et était absolument à blâmer pour les bizarreries du mélange de carburant que j'ai découvertes lors du réglage. Et comme j'aimais déjà tant le légendaire système d'induction, j'étais impatient de m'en débarrasser et de multiplier les gains à faire en passant d'un carburateur à deux.

Les pièces moulées tirent leur nom de leur processus de fabrication, car le matériau en fusion est coulé dans un moule qui lui donne sa forme. Le flash de coulée est une accumulation de matériau en excès là où les coutures du moule existent.

Dans la plupart des cas, le flash de coulée est une petite crête laissée derrière. Dans d'autres, cela peut être un peu plus grave. Et même si j'avais beaucoup de choses à gérer, cette énorme bosse n'est vraiment pas considérée comme un casting flash. Il semble que quelque chose d'autre s'était mal passé pendant le processus de casting.

Cette admission Offenhauser utilise une conception à plénum divisé. Comme une prise d'air à un seul plan, le plénum est très grand et les canaux d'admission ont un tir direct. La différence est le séparateur qui s'étend sur toute la longueur de l'admission, séparant presque entièrement les deux côtés. Cette disposition particulière a une ouverture dans le diviseur à peu près à mi-chemin entre les carburateurs. Ma meilleure hypothèse est que le matériau retiré pour cette ouverture s'est en quelque sorte fusionné avec le plancher d'admission avant que les choses ne se refroidissent.

Indépendamment de la raison pour laquelle la masse laide était là, il était essentiel de s'en occuper. Même un petit flash de coulée est un problème pour des performances optimales. De toute évidence, une monstruosité comme celle-ci causera des problèmes encore plus importants. Il est sans aucun doute responsable de la perturbation du débit et de la perte de carburant de la suspension, et son retrait était indispensable.

Bien qu'il ne s'agisse pas d'un travail de portage, la charge n'était pas différente de ce qui est généralement utilisé pour retirer le matériau des collecteurs d'admission et des culasses. L'outil central de ce projet est ma meuleuse à angle droit Milwaukee M12. L'associer à des cartouches de ponçage et à une fraise au carbure lui donne les dents dont il a besoin pour mâcher les imperfections de l'aluminium. La portée est un autre problème, car la bavure que j'ai sélectionnée ni les mandrins pour le ponçage ne sont assez longs pour atteindre la cible principale entre les plaquettes du carburateur. Pour cela, j'ai choisi de modifier une extension de foret afin qu'elle s'adapte au collet de 1/4 de pouce du Milwaukee. Il existe des bavures et des mèches avec des tiges plus longues, mais c'était une solution décente à mon problème et j'ai pu le faire fonctionner.

L'objectif principal de ce travail est littéralement de mettre en forme le collecteur d'admission. La coque en aluminium était le principal obstacle, c'est donc là que j'ai commencé.

La première partie de l'adressage de la masse consistait à abattre les bords déchiquetés dispersés sur la surface. Les laisser en place a non seulement obstrué ma vue déjà limitée, mais cela aurait également eu un impact négatif sur mon contrôle de l'outil. Heureusement, la fraise au carbure a rapidement résolu le problème. Pourtant, j'ai passé plus d'une heure à travailler la pièce dans quelque chose que je me sentais en confiance, ce qui montrait clairement qu'un travail comme celui-ci est un véritable test de patience.

Une fois lissé, j'ai commencé dans la dalle qui restait. L'approche était simple. J'ai travaillé de gauche à droite, en enlevant de petites quantités de matière à chaque passage. Au début, je suis resté avec la bavure pour économiser sur les cartouches de ponçage, mais elles se sont finalement avérées être le bon outil pour le travail. Et à la troisième ou quatrième heure, j'étais prêt à m'engager sur ce qui fonctionnait le mieux.

Il a fallu environ huit heures au total pour retirer entièrement la masse. J'aurais pu gagner beaucoup de temps en lissant simplement les bords et en l'appelant un jour, mais le raccourcir ne me convenait tout simplement pas. Je voulais me pousser à mener à bien le travail. Du bon côté, le reste du travail ressemblait à un jeu d'enfant à cause de cela.

Je pouvais enfin me concentrer sur l'obtention de cet apport en forme de combat avec la carcasse derrière moi. Quelques bosses supplémentaires existaient directement sous les carburateurs. Bien qu'ils aient été éclipsés par le premier, les renverser était toujours une préoccupation majeure, ainsi que la projection d'éclairs dans la même zone qu'ils existaient dans la trajectoire immédiate du flux d'air.

Pendant tout cela, les plaquettes de carburateur déjà déformées avaient pris un léger coup, ce qui en faisait la prochaine cible évidente. Ce collecteur a en fait les plaquettes de carburateur boulonnées en place. Les moulages ne correspondaient pas parfaitement et le joint entre les deux dépassait dans chaque ouverture, ce qui était loin d'être idéal. Heureusement, le positionnement tout en haut de l'admission a facilité la gestion des grands ports.

Tout en travaillant sur le dessus de l'admission, j'ai choisi de traiter le bord tranchant du toit du plénum, ​​où la direction de l'écoulement est passée de la base des carburateurs aux canaux d'admission. Bien que je n'aie pas remodelé le chemin, abattre le bord dur était toujours utile car les angles vifs peuvent nuire au flux d'air de la même manière que n'importe laquelle des autres crêtes et bosses rencontrées jusqu'à présent.

Les cibles finales de cet apport étaient les coureurs eux-mêmes. Je pouvais voir la lumière au bout du tunnel, mais il y avait encore pas mal de travail à faire. Chaque coureur avait une ligne de lancer de flash qui courait d'un bout à l'autre. Vu que j'ai mis autant de travail que j'en ai fait, une passe rapide et superficielle n'allait pas suffire. J'ai pris le temps de bien habiller le flash de coulée avant de finalement aborder les ouvertures de chaque port pour m'assurer qu'ils étaient tous dans la bonne forme.

En fin de compte, tout ce travail est correctif, pas une amélioration. Je n'ai pas changé la conception de l'admission, et je ne l'ai même pas adaptée aux têtes. Je ne m'attends donc pas à ce qu'il offre des gains mesurables par rapport à toute autre configuration à double quad correctement coulée ou nettoyée. Cependant, cela a absolument aidé le mélange, et la réponse de l'accélérateur semble s'être améliorée, selon mes courses limitées.

Malheureusement, je ne l'ai pas encore sorti pour tout type de test réel car il y avait encore une tonne de travail à faire après avoir terminé cette partie du projet. Au moment où j'ai tout remis en place, fin décembre était sur moi et j'ai décidé de gérer le prochain gros travail. Donc, même si cela semble correct maintenant, je ne peux pas dire à quel point c'est mieux jusqu'à ce que je passe un peu plus de temps à bricoler. Heureusement, beaucoup de carrosserie occupe mon esprit jusqu'au printemps où je peux vraiment m'y mettre.

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