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Dec 20, 2023

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Mazda entre dans le jeu revitalisé du six cylindres en ligne avec un moteur fascinant en marche

Mazda entre dans le jeu revitalisé du six cylindres en ligne avec un moteur fascinant doté de toutes sortes de fonctionnalités intéressantes. Nous plongeons profondément dans le moulin du CX-90 ici.

Alors que nous approchons de la fin de l'ère de la combustion interne, le six cylindres en ligne a fait un retour improbable. Eh bien, peu probable n'est peut-être pas le bon mot pour une configuration de moteur d'une telle justesse fondamentale. Ce qui est peu probable, c'est que Mazda, mieux associée aux moteurs rotatifs et à quatre cylindres, vient de lancer son premier six cylindres en ligne. Pour le marché américain, ce nouveau six fait ses débuts dans le SUV CX-90.

Alors, qu'y a-t-il de si génial avec un six en ligne ? C'est vraiment dû à la simplicité, à l'emballage et à la douceur de la disposition du moteur. Contrairement à un V-6, un six cylindres en ligne ne nécessite qu'une seule culasse et seulement un ou deux arbres à cames; un six cylindres en ligne est étroit, laissant plus de place sous le capot pour les turbocompresseurs, les composants de suspension et la structure de collision; le changement de direction lorsque les pistons atteignent les points morts haut et bas est reflété par les pistons de l'autre côté du moteur, annulant les vibrations de premier ordre. Ensuite bien sûr, il y a la puissance, le couple, et non sans conséquence, le bruit enivrant d'un bon six cylindres en ligne.

Pour cette raison, les six cylindres en ligne étaient courants dans les voitures pendant des décennies, bien qu'ils soient tombés en disgrâce dans les années 80 et 90 pour les V-6 qui partageaient l'architecture avec les V-8. Mais maintenant que le moteur automobile le plus populaire est le quatre cylindres en ligne et que les V-8 disparaissent, le six cylindres en ligne prend à nouveau tout son sens, du moins dans les applications longitudinales. Mercedes-Benz, Jaguar Land Rover et Stellantis se sont tous lancés dans le jeu au cours de la dernière décennie.

Mazda se lance, de manière plutôt inhabituelle, dans le secteur des six cylindres en ligne pour la première fois. La marque monte en gamme, pariant audacieusement sur une nouvelle architecture à propulsion arrière pour une gamme de SUV (et éventuellement de berlines). Pendant la majeure partie de la dernière décennie et demie, Mazda n'a construit que des quatre cylindres de différentes cylindrées. Au moins dans cette application, le six cylindres en ligne n'est pas simplement une version allongée du quatre cylindres de Mazda, car les dimensions d'alésage et de course ne sont pas les mêmes. Pourtant, on imagine qu'il y a beaucoup de points communs entre les deux moteurs, car, eh bien, pourquoi n'y en aurait-il pas?

Jay Chen, responsable du groupe motopropulseur chez Mazda North America Operations, explique que le six cylindres en ligne était le bon moulin pour propulser les aspirations de luxe de l'entreprise. La nouvelle architecture à propulsion arrière fournissait au CX-90 une longueur suffisante pour utiliser un six cylindres en ligne, et les dimensions étroites du moteur permettaient également une suspension à double triangulation, la disposition idéale pour une conduite et une maniabilité exceptionnelles. Chen dit que le six cylindres en ligne laissait également plus de place pour la structure de crash.

Le plus remarquable est peut-être le taux de compression de 12: 1 du moteur, inhabituellement élevé pour un moulin turbocompressé de production. Ce taux de compression est supérieur au 10,5: 1 du quatre turbo de 2,5 litres de Mazda et même au 11: 1 du six cylindres en ligne B58 de BMW. Le moteur turbo à compression variable soigné de Nissan peut fonctionner jusqu'à 14:1, mais aussi bas que 8:1. De manière générale, une compression plus élevée augmente la puissance et l'efficacité, bien qu'évidemment, ces augmentations soumettent les composants du moteur à une plus grande contrainte globale.

En tant que tels, les moteurs turbocompressés exécutent généralement un taux de compression inférieur, visant un juste milieu entre puissance, efficacité et longévité. Mais, Mazda utilise depuis longtemps des moteurs à haute compression pour offrir d'excellentes performances et une économie de carburant réelle, il était donc naturel qu'elle tire parti de son expertise dans ce domaine avec ce six cylindres.

Pour le CX-90, Mazda propose le 3,3 litres à deux sorties. Le premier produit 280 ch et 332 lb-pi. Les modèles Turbo S font 340 ch et 369 lb-pi. D'un point de vue matériel, les moteurs sont identiques. Le moteur à faible puissance est censé fonctionner avec du carburant standard à indice d'octane de 87. En tant que tel, le turbo ne fournit que 14,0 psi de boost. (Si vous mettez du carburant à indice d'octane plus élevé, cela ne fera aucune différence). Le moteur Turbo S nécessite un indice d'octane de 93 pour fournir sa pleine puissance, avec une augmentation de 19,1 psi. Si vous mettez 87 dans un Turbo S, la puissance est réduite à 319 ch alors que le couple reste le même. Chen dit qu'il utiliserait probablement le Turbo S avec du carburant à faible indice d'octane, car les différences de performances dans le monde réel sont insignifiantes.

Mazda affirme que malgré la tendance à la réduction des moteurs, ce six cylindres relativement gros offre une meilleure économie de carburant à un couple donné que ses cousins ​​​​de plus petite cylindrée. Généralement, un six cylindres fournira plus de couple à bas régime qu'un quatre cylindres, de sorte que le six ne travaille pas trop dur pour soulever le CX-90. Grâce à son système de calage variable des soupapes, ce moteur peut également basculer entre les cycles traditionnels Otto et Miller, dans lesquels la soupape d'admission est maintenue ouverte un peu plus longtemps pendant la course de compression pour permettre le retour d'un mélange air-carburant dans le collecteur d'admission. Cela augmente le taux d'expansion, la différence de volume de cylindre entre le point mort haut et le point mort bas - essentiellement l'opposé du taux de compression - offrant une belle augmentation de l'efficacité. (Pour en savoir plus à ce sujet, Engineering Explained propose une excellente vidéo sur le cycle d'Atkinson. Le cycle de Miller est essentiellement la même chose, mais modifié pour l'induction forcée.)

J'ai récemment fait l'expérience du nouveau six cylindres en ligne de Mazda dans un CX-90 Turbo S Premium Plus chargé, et s'il y a un mot pour résumer le moteur, il est "raffiné". Le moteur est si silencieux et souple qu'on oublie parfois qu'il tourne. Dans la conduite de tous les jours, le six cylindres en ligne fournit une poussée de couple utile. Au-dessus de 5 000 tr/min, jusqu'au pic de puissance du moteur de 6 000 tr/min, le moulin n'a pas la verve de la BMW B58, mais le six de Mazda a un alésage nettement plus gros. Ce moteur partage beaucoup avec un diesel à six cylindres en ligne proposé par Mazda sur d'autres marchés mondiaux, et il a un caractère diesel, faisant de son mieux jusqu'à 4500 environ. Le moteur est également associé à un système « hybride doux » de 48 volts, avec un moteur de 16,6 ch et 113 lb-pi. moteur électrique intégré dans la cloche de transmission. Ce moteur aide à la réponse transitoire, mais on imagine qu'il n'en fait pas trop à des régimes moteur plus élevés. Le système hybride doux permet au moteur de s'éteindre momentanément en roue libre et de s'allumer dès que le conducteur touche l'accélérateur. Ce n'est pas sans rappeler ce que fait Mercedes avec son nouveau six cylindres en ligne, qui a été le premier du genre à adopter un système hybride doux.

Étant donné qu'il s'agit d'une Mazda, je m'attendais à ce que le 3,3 litres soit plus sportif, comme le 3,0 litres de BMW. Mais ce moteur réside dans un VUS de luxe à trois rangées, pas dans une voiture de sport. Les acheteurs de VUS ne se soucient pas des performances à haut régime, ils veulent juste une puissance douce et efficace. Ce moteur offre les deux. Son raffinement place le CX-90 devant ses rivaux japonais comme l'Acura MDX et le Lexus RX - désormais un modèle à quatre cylindres uniquement - et laisse Mazda talonner le X7 de BMW et le GLS de Mercedes-Benz.

Ce n'est pas la forme finale du moteur, dit Chen. Considérez ce six cylindres en ligne comme une plate-forme en soi. Il a été conçu dans un souci de flexibilité, afin que Mazda puisse adapter ses spécifications aux futurs produits, plus petits que le CX-90. Le CX-70 devrait bientôt suivre le CX-90. Chen suggère également que ce moteur se retrouvera dans une berline quelconque (ne l'appelez pas une Mazda 6).

Bien qu'entrer dans le territoire du luxe puisse être une étape audacieuse, le choix de le faire avec un six cylindres en ligne ne l'est pas. L'attrait de ce moteur est indéniable.

Passionné de voitures depuis l'enfance, Chris Perkins est le nerd de l'ingénierie de Road & Track et l'apologiste de Porsche. Il a rejoint l'équipe en 2016 et personne n'a trouvé le moyen de le licencier depuis. Il gare une Porsche Boxster dans la rue à Brooklyn, New York, à la grande horreur de tous ceux qui voient la voiture, notamment l'auteur lui-même. Il insiste également sur le fait qu'il n'est pas une personne convertible, bien qu'il en possède trois.

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